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24 octobre 2012

Selon la Banque mondiale : Le climat des affaires s'est encore dégradé en Algérie

Par Yazid Alilat

Le climat des affaires en Algérie reste foncièrement mauvais et se dégrade même d'année en année.

La 10e édition du rapport de la Banque mondiale Doing Business 2013 accable même l'Algérie comme étant un des plus mauvais pays au monde pour l'investissement et le climat des affaires. Le rapport 2013 classe ainsi l'Algérie à la 152e position sur 185 pays pour les facilités accordées à l'investissement. En fait, la nouveauté du rapport 2013 est que l'Algérie a encore reculé cette année de 4 places, passant de la 148e position en 2012 à la 152e position dans le rapport 2013. Selon le rapport Doing Business de la BM et le FMI, tous les clignotants sont au rouge concernant l'Algérie, un pays où le climat des affaires, selon ce rapport, est l'un des plus mauvais au monde. Et, sur ce registre, l'Algérie, exportateur net d'hydrocarbures et avec plus de 170 milliards de réserves de changes, est devancée par des pays comme le Rwanda (52e) ou l'Ethiopie (127e) en Afrique en matière de facilités accordées aux investisseurs et entrepreneurs. La petite Tunisie, en dépit de la Révolution de Jasmin, pointe quant à elle à la 50e position, alors que le Maroc est classé 97e. A titre comparatif, le Mali devance l'Algérie d'un point (151e), alors que les quatre premières places sont occupées respectivement par Singapore, Hong-Kong, Nouvelle Zélande et Etats-Unis. Dans ce classement relatif aux meilleures conditions d'entreprendre dans le monde, les indicateurs de l'Algérie incitent à la retenue: classée parmi les derniers à l'échelle africaine et arabe, l'Algérie est classée à la 156e position pour le lancement d'une entreprise, 129e pour l'obtention d'un crédit, à la 138e position pour l'obtention d'un permis de construire, à la 129e position pour les procédures de facilitation d'exportation accordées aux PME, 126e position en matière d'application des contrats, 170e pour les procédures de paiement des impôts, et à la 82e position pour la protection des investisseurs. Au mois d'août dernier, l'ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia avait même reconnu que «le climat des affaires en Algérie n'encourage pas l'investissement dans ce pays malgré les efforts du gouvernement pour lever les obstacles à son amélioration». Il avait précisé au cours d'une rencontre gouvernement-UGTA et une partie du patronat que ‘'le gouvernement affirme officiellement que le climat des affaires a besoin d'une amélioration». «Le gouvernement n'a aucun complexe à vous le dire, car c'est la réalité: vous faites face à des obstacles dans les domaines foncier et bancaire et même pour vous raccorder au réseau électrique… ce sont des vérités», a-t-il ajouté. Par ailleurs, Doing Business 2013 relève les bonnes performances réalisées par les pays en développement, et revient également sur la bonne gouvernance qui facilite le climat des affaires dans nombre de pays du Sud. Le Printemps arabe est également abordé par ce rapport qui relève que les pays qui en ont été touchés se relèvent doucement et le climat des affaires reste quand même bon, à l'image de la Tunisie, qui occupe avec l'Egypte les premières loges à l'échelle maghrébine, arabe et africaine. Enfin, la Banque mondiale note que la première édition du rapport Doing Business avait commencé avec 5 indicateurs pour 133 pays, et aujourd'hui, elle mesure le climat des affaires dans le monde avec 11 indicateurs pour 185 économies.

 

Source : http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5174660

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